Si l’organisation des prochains JO à Tokyo mise sur les déchets électroniques pour frapper les médailles à disputer, d’autres ont suivi le pas. C’est d’ailleurs le cas d’une start-up francilienne basée en Aix, qui vient de mettre au point une technique pour détecter les métaux précieux dans les déchets. Elle a été fondée par deux ingénieurs de la région, Youssef Menjour et son associé Aloïs Lien.
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La jeune pousse aixoise dont l’enseigne porte le nom de « Compagnie de France » n’est autre que l’un des 6 start-up régionales lauréates dans le cadre des projets « Jeunes pousses-Green tech verte » initiés par le ministère de l’Environnement. En guise de récompense, elle bénéficie d’un accompagnement financier de 150.000 euros afin de consolider leur innovation, mais surtout d’un suivi technique. La firme aixoise devrait également bénéficier du dispositif d’amorçage de Provence, proposé par Pays d’Aix Développement (PAD).
De quels déchets s’agit-il ?
En fait, la toute jeune société s’approvisionne en déchets réutilisables issus de la nouvelle technologie, telles que cartes électroniques, radios médicales, déchets argentés, résines, entre autres. De véritables ressources à exploiter qui se présentent comme une alternative aux mines d’or. Ces déchets sont ensuite recyclés dans des pays du Moyen-Orient.
Pour leur, les deux associés sont en train de faire breveter leur procédé industriel pour pouvoir servir dans un avenir proche. En outre, ils collaborent avec des partenariats industriels, car Youssef Menjour et Aloïs Aliens projettent de développer un centre de traitement et de valorisation de ces cartes électroniques hors d’usage, notamment à Fos et à Toulouse.
Une nouvelle technique innovante
Ce nouveau procédé de recyclage se caractérise par sa détection rapide des métaux précieux. En parallèle, il quantifie la quantité de métaux qui constituent les cartes électroniques des ordinateurs et des smartphones, c’est-à-dire, le grammage. Pour ce faire, les cartes passent sous un spectre pour évaluer la présence d’or ou d’argent en particulier bien qu’elles puissent contenir d’autres métaux.
Selon les données recueillies, les équipements électroniques fabriqués en 2011 à travers la planète contenaient près de 13 milliards d’euros d’or et 4 milliards d’euros d’argent, sans parler des autres métaux de base comme le cuivre, le bronze, le palladium ou encore le cobalt. Il s’agit essentiellement des ordinateurs, téléphones portables, tablettes, etc.
En récupérant les cartes qui ont perdu leur fonction, on peut se constituer une grande quantité de métaux précieux. « Avec notre projet industriel, nous devrions être les seuls en France à proposer une chaîne qui traite tout de A à Z » soulignent les deux fondateurs de la Compagnie de France. Au début de l’année 2017, cette dernière devrait recruter deux personnes, et une trentaine à l’horizon 2018-2019.
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